Le jour pointe le bout de son nez, éclair le doux manoir de sa fraicheur matinale et dans le lit trop grand, April s'étire d'aise. Un sourire de pur bonheur prend place comme à l'habitude sur son visage, un regard pour sa soeur dont la jambe en travers le gêne et hop, le jumeau roule jusqu'au sol où il se laisse tomber. Un bref baiser en contournant le lit sur le front de June qui grogne en s'étirant et April disaparait dans sa propre salle de bain. Toujours se lever tôt, être matinal, que tout soit parfait au reveil de Vivaldi. Une douche rapide, troquant pyjama pour une tenue plus sommaire composé d'un jean un peu large et d'un sweet noir peu esthétique mais si confortable. Il entend d'ici June râler qu'il représente la maison, blabla, que l'intendance c'est pas pour les bouseaux, blabla, April s'éloigne de sa jumelle adorée pour prendre un.... non aujourd'hui il ne prendra pas tout de suite son petit-déjeuner. La tradition attendra, le nez collé à la fenêtre il vient de découvrir quelque chose de bien plus intéressant : un intru. Un sale petit gueux qui s'est inflitré dans LEUR manoir ! Sur LEUR terre !
Fais chier ! Ses talons tournèrent pour poursuivre l'intru, dévalant les escaliers sans ménagement, tac tac tac, ça claque, ça réveille tout le monde, rien à cirer, il ouvre en grand les portes, en fait claquer d'autre, tant et si bien qu'il a dû réveiller tout le manoir mais rien à carrer, il est dehors ! La fraicheur du matin le saisit alors que les joues rougissantes, il cherche ce foutu intrus ! Il est où ?!! Sur le chemin ? Personne. A côté du chemin ? Personne. Dans un arbre ? Personne encore. Un buisson, une cachette.... quand il se mit à envisager sous une pierre, April se décida à rentrer. Punaise, le temps qu'il arrive le forain était déjà bien loin. Le mari de sa Vivaldi, un homme incernable, qu'il ne connaissait en vérité que très peu mais dont ce qu'il savait lui suffisait : je peux pas te sentir. Qu'est-il venu faire ici ? En pleine nuit.... Craignant qu'il n'est profité de la nuit pour fouiller le manoir, y installer des pièges, April retourna en courant dans le manoir pour parler de la situation de crise à June. Faut tout fouiller ! Sans plus attendre, il retourna en cuisine. Du thé, des biscottes et quelques fruits, il croquait dans tout ce qui lui faisait envie, n'en terminant pas la moitié. Tss. April se relève, fouille les placards, abandonne sa pomme, mord dans un petit pain, des miettes tombent au sol. Tss. La présence du forain le turlupine, plus ça va et moins ça va. Après "il est venu pour fouiller", il envisage sérieusement un repérage en vu d'une invasion. Ca fait seulement dix minutes que l'autre est partit, dans les dix prochaines pour sûr que le jumeau va imaginer des armes de guerre en barbe à papa. June entre et se met à s'exclamer sur le bordel qu'il a mis, un sourire, un bisou plaqué sur la joue de sa soeur mais malgré ses grognements il continue à aller de placard en placard. Suis occupé, j'rangerais plus tard. Ou pas. June passe derrière, il lui arrache l'eau bouillante qu'elle allait prendre pour elle, nan c'est à Vivaldi ! Et en un temps record il a préparé le petit déjeuner sur un plateau pour la maitresse de maison, ainsi que le sien et le tout tient tant bien que mal sur un plateau. Thé bien chaud, pain beurré, fruit de saison et jus, il attrape une serviette et abandonne son champ de bataille à une June dépitée. Il ne prend jamais la peine de frapper, c'est chez lui absolument partout aussi April mis en équilibre précaire le plateau sur une main et de l'autre, ouvrit la porte de la chambre de Vivaldi. Elle semble dormir, il sourit doucement avant de s'approcher dans un silence relatif. Vivaldi... Il posa le plateau sur la table de nuit et grimpa dans le lit pour s'installer contre elle et lui toucher la joue avec un doigt. Debout Vivaldi, faut que je te parles d'un truc... Elle a pleuré. Petit moue triste, ça va pas du tout aujourd'hui, ça va vraiment pas du tout. Il est venu pour te faire du mal hein ? Va pas s'en tirer comme ça... Et April attrapa le bras de Vivaldi pour le presser contre lui, comme un enfant attrape sa peluche. Réveille toi, mange, il t'as empoisonné hein ? Pourquoi tu dors au lieu de regarder les fleurs se réveiller ?
Messages : 54 Date d'inscription : 19/11/2014 Age : 34Figure : La chapelière Localisation : Dans mon fauteuil, sirotant du thé noir.Avatar : Gemma ArtertonVivaldi Darjeeling
Sujet: Re: And as I looked around I began to notice that we were nothing like the rest Jeu 18 Déc - 15:23
Cuty cuty cutyyyyyy April! Little Puppy of Mine
Un doigt touchant délicatement sa joue la tire du sommeil. Il y a quelqu'un dans son lit mais à peine pense-t-elle au Forain qu'elle reconnait la voix inquiète d'April qui comme à son habitude s'est glissé dans son lit. C'est surtout son timbre de voix qui lui fait ouvrir les yeux. Il est inquiet, penché sur elle les sourcils froncés. Ouvrant plus largement les yeux, elle sent un résidu de larmes couler le long de ses joues. Elle avait pleuré, pleuré parce que pendant un instant elle avait cru à la présence de Merry et à leur baiser échangé. Y repenser lui fait du mal. Battant des cils pour ne pas pleurer plus devant son twin elle l'attrape par la taille et se déplace pour venir se mettre dans son giron.
Elle soupire d'aise. Il sent le sucre, les gâteaux, la maison, la sécurité. Elle se sent chez elle. Depuis qu'elle avait adopté les jumeaux, non pas que ça est été une volonté de sa part étant donné qu'elle était devenue chapelière, les figures du manoir tombaient obligatoirement sous ses ordres et sous sa responsabilité, elle ne se sentait plus seule. Toujours un petit mot gentil, une caresse attentionnée et beaucoup d'affection. April surtout avait développé pour Vivaldi une vraie passion. Elle était leur mère.
Vivaldi pense qu'April est trop mignon quand il s'occupe d'elle ainsi, il lui prépare son déjeuner chaque matin et prends note de ses petites habitudes, comme justement, le fait de sortir prendre le thé dehors pour regarder le jardin. Redressant finalement la tête, elle l'écoute menacer le forain et lui demander pourquoi elle n'est pas encore dehors. Fronçant le nez sous la chatouille de son doigt toujours jouant sur sa joue, elle s'assoit complètement. C'est son rôle d'être rassurante et de les protéger. Là, l'inverse se produit et elle n'aime pas inquiéter ses gens. "Ne t'inquiètes pas April, ce n'était qu'un rêve." Sa voix se veut douce et rassurante mais à l'intérieur, son cœur se lamente si fort qu'elle est étonnée que sn twin ne l'entende pas.
Elle penche la tête en direction de la table de nuit ou l'attend leur petit déjeuner. Il prend ça comme un privilège de pouvoir manger en sa présence et Vivaldi n'y trouve rien à redire. Ayant été fille unique et sans amis, elle apprécie leur compagnie et leurs attentions. Elle attrape le plateau pour le mettre entre eux deux et se verse du thé ainsi qu'à April. "Merci" lui dit-elle en lui faisant un baiser affectueux sur la joue.
Tout en commençant à manger elle observe son twin si agité qui tente de rester calme et serein devant elle. Elle sait très bien qu'il donne du fil à retordre à June qui tente désespérément d'amener de l'ordre au manoir mais au moins le domaine vit. Elle peut passer des heures à les regarder se chamailler sur des détails comme ouvrir les fenêtres ou changer la couleurs des rideaux. Et tout ça pour lui plaire. June et April sont parfaitement différents, June est sérieuse et réservée en toutes circonstances ce qu'April est bordélique et expressif. Elle n'a pas eu grand chose à faire pour se faire accepter au manoir comme nouvelle chapelière. Elle les avait trouvé dans une salle occupé à ne rien faire et à essayer de ne pas exister.
Elle avait eu mal de voir leur existence ainsi reniée par l'ancien chapelier et aujourd'hui, tout est différent. Ils travaillent, ils vivent, ils rient. Vivaldi aime dessiner April et June souriant, elle ne peut malheureusement qu'imaginer le sourire de June puisqu'elle n'a pas encore réussi à en apercevoir un. Mais elle ne perd pas espoir. Tant qu'ils se sentent bien cela lui va amplement. Elle adore écouter April lui raconter ses journées qui portant en apparence semblent ordinaires, mais dans la bouches d'April, ces journées sont des aventures uniques qu'il se plait à lui narrer dès qu'il le peut. Faisant rire aux éclats la chapelière.
"Qu'as-tu prévu de faire aujourd'hui chaton?" April ressemble plus à un chiot mais elle aime l'appeler par de petits surnoms affectueux, chaton est l'un deux et peut-être même son préféré.
Messages : 23 Date d'inscription : 08/12/2014 Age : 34Figure : Tweedle Dee Localisation : Dans les pattes de VivaldiAvatar : Dylan O'BrienApril Oolong
Sujet: Re: And as I looked around I began to notice that we were nothing like the rest Jeu 18 Déc - 23:00
Il suit le mouvement, s'asseyant à côté d'elle puis s'écarte pour que le plateau puisse prendre place entre eux deux. Un rêve, n'importe quoi, ou alors ils auraient rêvé tout deux ! Pas un instant l'idée que Vivaldi lui mente ne traversa son esprit, pas même la formulation de la pensée, non, immédiatement il l'a cru : elle avait rêvé. Ou plutôt, elle croyait avoir rêvé. L'affection d'April à l'égard de Vivaldi pouvait sembler aberrante, incompréhensible pour beaucoup ; sa foi en elle dépassait l'entendement mais seule une personne ayant perdu toute raison d'être, puis l'ayant retrouvée, pouvait le comprendre. Cette femme qui avait pleuré, qui le regardait avec affection, lui avait rendu goût à la vie. Si encore il ne s'était s'agit que de lui, mais elle l'avait fait avec tous les êtres du manoir, elle l'avait fait pour June... alors oui l'affection infantile d'April avait été immédiate, oui il la croyait sur parole et jamais, ô grand jamais, il ne lui viendrait à l'idée qu'elle se joue de lui. Vivaldi était cette mère qu'il n'avait pas, maternelle, protectrice, affectueuse, elle était ce qui avait comblé le vide en lui que même sa soeur chérie n'avait pu remplir. Elle a rêvé et tout est de la faute du forain. Il a entendu parler de ces drogues qui engourdissent l'esprit et vous font croire que la réalité n'a pas eu lieu. Cet homme est venu jusqu'ici pour l'envoûter, dans quel but, aucune idée mais il avait clairement de mauvaises intentions. Un gentleman serait venu de jour - déjà pour commencer - il aurait pris rendez-vous et aurais montré patte blanche ! Une bonne personne ne vient pas fouiner et droguer la Chapelière ! Déjà qu'il se méfiait de lui, là ça devient autre chose, là, ça devient sérieux !
Le regard méfiant, petits yeux plissés et regard inquisiteur avant de devenir complètement compatissant - un brin larmoyant même - April ne savait pas où commencer. Comment lui dire qu'elle n'avait pas rêvé ? Qu'il était venu, l'avait fait pleurer et qu'en ce moment même, June était surement en train de retourner tout le manoir pour découvrir la raison de sa venue ou s'il avait mis des espions ou volé quelque chose. Enfin, elle avait intérêt à le faire sinon il s'en chargeait ! Etrangement silencieux, ne mangeant même pas alors qu'ordinairement il se jetait sur la nourriture (certes il avait un peu mangé en cuisine mais c'était différent, là c'est de la pure gourmandise matinale). Vivaldi le relance et le déclic se fait, incapable de lui cacher quelque chose, incapable de se taire sur ses sentiments, envies, incapable, tout simplement, de garder quelque chose en lui.
Je pensais peindre le hall en blanc ! Les rideaux, le tapis, les objets, tout en blanc et après, mettre des touches de couleurs. Ce serait joyeux pour les invités ! Mais je vais pas le faire car faut traquer le forain ! Il se tut d'un coup, déglutit comme pour se lancer dans une explication difficile et pris les mains de Vivaldi dès qu'elles furent libres. Tu n'as pas rêvé, il est venu cette nuit. Je l'ai vu en me levant. Je crois qu'il t'as drogué c'est pour ça que tu t'en souviens pas bien ! Mais t'inquiète pas, je vais trouver la raison de sa venue ! J'vais retourner tout le manoir, June est sur le coup aussi et j'vais en parler à Rhapsody ! Il ne manque plus que l'annonce dans le journal local. C'est bizarre de venir en pleine nuit comme ça, de te droguer... j'crois qu'il prépare quelque chose de mauvais... il avait baissé le ton pour prendre une voix de conspiration, sachant qu'elle n'aimait pas tous ces conflits et magouilles entres royaumes et aussi parce ben, y avait un complot qui se tramait, il le sentait ! Tu te souviens de rien ? Un indice sur ses raisons de venir te droguer ? Un mari qui drogue son épouse, c'est pas très clair, il a forcément des trucs à se cacher !
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Sujet: Re: And as I looked around I began to notice that we were nothing like the rest Lun 22 Déc - 11:04
Cuty cuty cutyyyyyy April! Little Puppy of Mine
Il ne mange pas, son April semble contrarié et ses pensées se trahissent dans ses yeux. A la mention de son rêve il avait eu les yeux larmoyants pour elle. Elle est si mignon. Buvant une gorgée de thé divinement bien préparé comme elle les aimait, elle pose délicatement la tasse pour venir de son long doigt caresser la ride de contrariété naissante entre les yeux de son Jumeau. Il semble sur le point de lui dire quelque chose puis finalement lui raconte ses plans pour la journée.
Repeindre le hall en blanc? Quelle idée? Mais après tout, si cela lui fait plaisir, il n'y a aucune raison de lui dire non. "Traquer le forain" Mais de quoi parlait-il? Vivaldi avait raté une étape dans le dialogue d'April. Sans s'en rendre compte elle s'était vivement redressée à la mention du diable de Merry.
Soudain, prenant une grande inspiration, il se lança dans une longue tirade dans il a le secret et qui souvent arrache à la chapelière des sourires et des éclats de rire. Seulement, celle-ci l'affligea bien plus qu'elle ne la fit sourire: Tu n'as pas rêvé, il est venu cette nuit. Je l'ai vu en me levant. Je crois qu'il t'as drogué c'est pour ça que tu t'en souviens pas bien ! Mais t'inquiète pas, je vais trouver la raison de sa venue ! J'vais retourner tout le manoir, June est sur le coup aussi et j'vais en parler à Rhapsody !. C'est bizarre de venir en pleine nuit comme ça, de te droguer... j'crois qu'il prépare quelque chose de mauvais...Tu te souviens de rien ? Un indice sur ses raisons de venir te droguer ?
Se prenant le visage de ses petites mains, elle se sent accablée. Hier n'avait pas été un rêve après tout. Il était venu, la scène s'était-elle entièrement déroulée comme elle le pensait ou était-il simplement venu la regarder dormir comme l'odeur dans ses draps en témoignait? Il faut qu'elle vérifie dehors la table. Elle tente de se lever mais c'est peine perdue étant donné les draps enroulés autour de ses jambes, le plateau posé en travers du lit et April qui est assis négligemment dessus. Bref, le plateau vole, elle n'a le réflexe que de sauver sa précieuse tasse avant de voir le maudis plateau s'étaler par terre et y répondre son contenu.
"Ah pardon April, je vais nettoyer, attention aux éclats de la théière, ne marche pas par terre tu risquerais de te couper." Elle-même se glisse à bas du lit pour ranger, tentant ainsi de mettre de l'ordre dans ses pensées qui ne cessent de dériver vers le forain, son regard, son odeur, sa démarche. Ses mains sont sur le sols mais ses pensées lui caressent le visage, lui prennent les mains pour y puiser du réconfort. Elle fait n'importe quoi.
Puis se rappelant qu'April lui a posé une question elle se redresse en soupirant de son incapacité à se concentrer sur la simple tâche qui consiste à ranger le maudis plateau. "Je suis désolée Chaton, je ne me souviens pas qu'il m'est droguée, mes souvenirs d'hier sont un peu enchevêtrés avec mes rêves, je ne suis pas sure de ce qu'il s'est passé." Le coquin avait embarqué sa sœur et son loir dans l'histoire. Encore un scénario tordu où il était question d'espionnage et de manigances dont il avait l'affreuse conviction. Elle fronce les sourcils tout en souriant, au moins April sait s'amuser du quotidien et s'invente des histoires toujours plus adorables les unes que les autres, elle avait remarqué que son imagination défiait toutes concurrence quand il était question de la chapelière et de sa sécurité. Elle trouvait cela follement amusant et attendrissant.
"Finalement, mon preux chevalier, je veux bien que tu m'aides. expliques moi en détail ton plan d'attaque." Elle lui fit un clin d'œil taquin et l'aida à la rejoindre sur le sol sans qu'il se s'y blesse.
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And as I looked around I began to notice that we were nothing like the rest
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